12 km vallo-nnés à Vallau-ris

Publié le 9 Février 2017

vue sur la baie de Golfe Juan, un des points forts de ce parcours // Source: http://www.vacancesvuesdublog.fr

vue sur la baie de Golfe Juan, un des points forts de ce parcours // Source: http://www.vacancesvuesdublog.fr

1ère course : 29 janvier 2017

Comme annoncé précédemment, la Vallaurienne 12 km était ma première course de 2017. Je ne partais pas avec un objectif chrono vu que cette course était l'occasion de voir où j'en étais dans ma préparation pour le semi de cannes le 19 février prochain. Mon seul but était de faire mieux qu'en Juin dernier sur la même course, c'est à dire moins d'1h38 et réussir à être en meilleur état à l'arrivée.

NDLR: Normalement cette course a lieu tous les ans en début d'année mais en 2016 elle avait du être décalée encore et encore pour finir début juin.

Je prenais le départ avec une espèce de rage intérieure. D'abord, je voulais me prouver que ma prépa n'était pas du flan et me rassurer sur mes capacités. Ensuite, j'avais un vieux compte à régler avec mes courses à domicile, les deux précédentes ne s'étant pas très bien passées.

Il fallait être déguisé. J'ai déjà participé à 3 courses "festives" et c'est toujours sympa de voir que beaucoup jouent le jeu. Mes deux autres déguisements étant pour l'été et Noël, je choisis donc le 3ème, qui se trouve être celui que je portais lors de mon deuxième premier 5 km. Non je n'ai pas des problèmes de calcul ! Je parle de mon premier 5 km après mon opération du genou, qui est en réalité mon 2eme 5km en tout. C'est simple non ? Du coup, retrouver cette tenue, que je n'avais pas reportée depuis, est l'occasion de me rendre compte du chemin parcouru.

Je suis donc remontée à bloc.

Le départ est donné, je me retrouve rapidement en queue de peloton mais je sais que je vais remonter. "Rien ne sert de courir il faut partir à point". Je préfère en garder sous le pied quand je sais ce qui m'attend après.

Je dépasse néanmoins Captain América, c'est toujours bon pour le moral. Je ne veux pas être trop détachée des personnes devant pour ne pas me retrouver seule comme la dernière fois à déprimer sur mon chemin vallonné.

Je suis tranquille, je respire bien, bon rythme (bon pour le moment c'est plutôt descendant donc forcément c'est plus simple) J'ai l'impression d'être mieux qu'en juin. On verra la suite.

Je rejoins en bas de la descente un couple qui a une allure proche de la mienne. Il fera un parfait lièvre pour aujourd'hui. J'essaye au maximum d'en avoir sur chaque course car je trouve que ça aide mentalement et physiquement. Quand tu en baves et que tu vois que les gens avec toi aussi ça rassure.

Première petite montée, j'arrive à la négocier nickel comme lors des montées de la course pour une Fleur à Antibes. Cool. C'est déjà un bon début. On continue.

Grosse montée à suivre. Je ne cherche pas à courir, je marche pour ne pas trop me fatiguer et finalement je vais aussi vite que ceux qui essayent de courir. Dès que c'est faisable je cours. Je reste comme ça au contact du couple pendant la moitié de la course, avec ma technique de marche course. On double même du monde.

Mi course, je prends un peu de sucre au ravito car je sais que ça va commencer à piquer. C'est aussi l'occasion de voir mon chéri m'encourager, comme ça on ravitaille aussi le mental.

Je ne regarde pas du tout le chrono, je fais à la sensation, on verra en fin de course ce que ça donne. Je marche un peu pour boire et entamer une bonne grimpette, et mon couple lièvre s'éloigne. Je sais que je pourrai les rattraper si je ne prends pas trop de retard. Une pink lady (une femme tout en rose, pas une pomme) profite de notre passage pour se remettre en course. Je marche plus vite qu'elle mais elle reste à l'affût derrière moi. La pente diminue, je reprend mon rythme de course et reviens sur le couple et d'autres personnes. Dans une montée je double un scaphandrier en marchant. Je sens que je suis bien même si c'est difficile. Je ne vois pas le temps passer. Rien à voir avec la dernière fois.

A l'approche de la descente, nous sommes 3, le couple et moi même. Je me dis que c'est le moment pour essayer de les semer, gagner du temps et des places. Je commence à accélérer et qui sort de nulle part...pink lady qui essaye de me griller la politesse, en mode attaque dans le Tour de France.  Mais tous les trois n'ont pas osé tout lâcher dans la descente comme je l'ai fait. Je les distance et double pas mal de personne. Je suis super contente de moi.

Je continue et vois au loin Tigrou et Dora l'Exploratrice qui courent ensemble. Dora encourage Tigrou qui commence à marcher. Je me rapproche peu à peu mais les jambes commencent à être lourdes. Dora s'échappe. J'aimerai rejoindre les deux mais je crois que je me contenterai de Tigrou. Il court puis marche puis recourt un peu. Je me rapproche encore, et finis par le dépasser, avant de marcher 30 sec pour récupérer. Il en profite pour me redoubler. Je recours et le redouble. Je m'aperçois que l'on va amorcer l'ultime descente, celle vers l'arrivée, celle qui signifie que j'ai trop mieux géré ma course qu'en Juin. Je jette un oeil à ma montre ... je vais exploser mon précédent temps c'est obligé.

Je donne tout dans la descente. Je rejoins Dora. Je la dépasse même. En bas de la descente je vois mon chéri qui m'attend et je sais déjà qu'il est fier de moi. Encore un petit kilomètre de faux plat avant l'arrivée, je suis au maximum. Mon chéri fait un petit morceau de parcours avec moi avant d'aller m'attendre à l'arrivée. Dora me redoublera finalement à quelques mètres de la fin mais peu importe. Je vois au loin le couple et pink lady ainsi que tigrou et je me rends compte que j'ai bien carburé dans la 2eme moitié de la course.

Je passe la ligne en 1h21 soit 17 min de gagnées sur mon précédent chrono en juin !!!! Trop contente, je n'en espérais pas tant.

Je suis reboostée pour finir au mieux ma préparation pour le semi et réussir mon objectif de faire mieux que 2h 34. A suivre

Rédigé par Little Marmotte186

Publié dans #finisher, #satisfaction, #objectif

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